tea party (th²)

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tw: mental health (homesickness/mal du pays)
something bout this place never did feel right to me

Près de sept ans s’étaient écoulés depuis l’époque au cours de laquelle Tom avait envisagé d'emménager à Los Angeles. Il enchaînait alors les tournages et passait de moins en moins de temps à Londres. Investir son argent dans un bien immobilier d’exception semblait également bien plus sage que de dépenser ses salaires en voitures de luxe et/ou pratiquement n’importe quoi d’autre. Et ce sans parler du fait qu’il avait eu un véritable coup de cœur pour sa demeure hollywoodienne: celle-ci sortait définitivement du lot avec son style ‘Tudor’, si différente de ses voisines tantôt modernes, tantôt méditerranéennes. Mais qui ne changeait rien au fait que Tom avait rapidement réalisé que Los Angeles n’était pas faite pour lui. Il ne détestait pas la cité des anges mais Londres était son premier et unique amour. De la même façon que son succès sur les écrans n'était pas parvenu à le tenir éloigné des planches de théâtre. Ainsi, en dehors de son contrat avec les studios Marvel, il avait décidé de mettre sa carrière d’acteur hollywoodien entre parenthèses - ce qui n’empêchait pas les réalisateurs et autres producteurs d’harceler son agent, qui croulait sous les scripts en tout genre - l’une des raisons de sa présence actuelle à Los Angeles. Son agenda était rempli par des rendez-vous professionnels en tout genre - certains avec des personnes du milieu étant parvenus à séduire son agent et d’autres avec des marques souhaitant collaborer avec lui de façon x ou y - ainsi que par les premiers meetings concernant la seconde saison de Loki. Raison pour laquelle Tom n’avait eu que peu de temps à accorder à ses collègues et amis, ce qui le rendait d’autant plus enthousiaste à l’idée de passer quelques heures en compagnie de Tom Holland. Il n’avait pas croisé son cadet depuis de longs mois et était à Los Angeles depuis suffisamment longtemps pour commencer à ressentir son habituel mal du pays, aussi espérait-il que l’accent familier du jeune homme et une tasse de thé lui permettraient d’oublier où il se trouvait, au moins pour un temps. Tom lisait tranquillement sur sa terrasse lorsque la sonnette de la porte d’entrée résonna et que Bobby sauta sur ses pieds, aboyant une fois avant de trottiner à l’intérieur de la demeure et de la traverser, son maître sur les talons. Tom ouvrit la porte, un large sourire sincère étirant ses lèvres, tandis que Bobby le dépassait en reconnaissant leur invité pour venir lui souhaiter la bienvenue à sa manière: “Hey,” débuta Tom. “I - we are happy to see you, obviously.” Il claqua sa langue et Bobby abandonna le jeune homme pour retrouver le côté de son propriétaire - les bienfaits du clicker training. Il s’écarta pour laisser entrer son cadet, avant de le prendre dans ses bras pour une brève accolade: “How are you doing?”

tom hiddleston's la home (link)

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tea party

@Tom Hiddleston
est-ce que le plus jeune des tom avait sauté sur l'occasion de voir son ainé quand celui-ci l'avait proposé beaucoup trop vite avec beaucoup trop d'entrain, à base de beaucoup trop d'émoji par sms?
ouep.
il était de retour à Los Angeles après les fêtes.
de retour du Royaume Uni où il était rentré avec son meilleur pote pour y passer les vacances en famille...
la dernière fois qu'il était à LA?
ah.
le jour dont on ne doit pas parler.
that day.
le jour où zendaya. sa meilleure amie. sa compagne à l'écran et dans la vie lui avait dit, qu'en fait, tout bien réfléchi, elle l'aimait pas. elle lui avait sorti le "t'es comme un frère." le truc qui te fracasse bien quand t'es amoureux. et s'il avait enterré tout ça le temps des fêtes, pour sa famille pour pas être le petit nuage gris qui assombrit tout sur son passage, le retour aux états unis et dans la ville des anges était brutal. parce qu'il avait pas seulement perdu la fille dont il était amoureux, celui qu'il avait rêvé d'embrasser en temps que tom et pas juste en tant que peter depuis, aussi longtemps qu'ils se souviennent. il avait aussi perdu la fille à qui il avait envie de parler quand ça va pas, genre après une rupture.
bientôt il verrait que c'était pour le mieux, qu'ils fonctionnaient mieux en tant qu'ami et qu'il est plus que possible que tout arrive pour une raison, entre la rupture et cette nouvelle colocation avec son amie de correspondance d'enfance... mais pour le moment, c'était encore tout frais dans son petit coeur d'artichaut et une distraction était des plus bienvenues, surtout celle de son th préféré. il sait qu'il pourra laisser son accent bien britannique prendre ses aises sans brusquer les oreilles des ricains, il sait qu'il aura surement une tasse de thé et que l'espace d'un instant, il aura pas l'impression d'être à LA.
il sonne à la porte. a laissé ses soucis chez lui, parce qu'il est comme ça tom, il aime pas se plaindre, il a dans sa tête l'idée qu'il doit être le rayon de soleil, que c'est pour ça que les gens l'apprécie alors il s'autorise pas vraiment pas à être autre chose. il a le sourire aux lèvres quand il entend bobby aboyé derrière la porte. « hi bobby, my favorite boy, hi! » ... can you tell tom is a dog person? non?
« oh hey tom you're here too, didn't see you there, hello! » qu'il dit un sourire taquin sur le visage avant de faire une accolade à son ainé « oh you know, same old tommy... » qu'il répond en fronçant le nez, comme si de rien était « just single tommy now... » ouais... fallait qu'il le dise c'est une façon comme une autre, qu'il le mette à jour pour éviter des questions sur zendaya dont il parlait probablement beaucoup trop, avant. « how about you, how are you? missed me much? » il essaye de plaisanter pour éviter d'avoir à aborder le sujet qu'il venait d'aborder sans le dire, pour éviter un oh i'm sorry ou un truc du genre qui pourrait un peu trop effriter sa gaité de façade.